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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discutons des raisons pour lesquelles le TSX a donné des résultats moins bons que le S&P 500 avec Michael O'Brien de Gestion de placements TD. Anthony Okolie examine les conséquences de ralentissement des ventes de voitures pour les fabricants de pièces détachées. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment passer au crible toutes les options grâce aux outils de sélection.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé progresse de 95 points, soit presque 1/2 %. Le cours du brut se raffermit aujourd'hui.
Parmi les Ti titres les plus activement négociés, à part le secteur pétrolier et gazier, BlackBerry affiche des ventes de cybersécurité supérieurs aux prévisions, à 3,45 $ l'action, celle-ci progresse de plus de 13 %. Avec le raffermissement du cours du brut, le monde surveille les tensions au Moyen-Orient.
Beaucoup de compagnies du secteur de l'énergie progressent. Je choisis au hasard Baytex, en hausse de 1,5 %. Aux États-Unis, le S&P 500 a atteint plusieurs records cette année. Aujourd'hui, un très léger recul. Bien sûr, demain matins font paraître les statistiques de la consommation personnelle, indicateurs privilégiés par la Fed pour l'inflation.
Les marchés sont donc un peu plus durs.
L'indice Nasdaq à forte composante technologique recul, comme l'ensemble du marché, de 26 points.
Levi Strauss, un titre en recul même si les vêtements en denim sont à la mode.
Les marchés américains ont atteint un nouveau record cette année.
Mais les gains modestes de l'indice TSX composé semblent bien à la traîne. Michael O'Brien de Gestion de placements TD se joint à nous pour en discuter. Bonjour, Michael.
- Bonjour, Greg. Ça me fait toujours plaisir.
- Nous discutions avant l'émission, on a montré un graphique montrant la remontée du S&P 500 et les records qu'il a atteints et de comparer avec la courbe du TSX.
- On peut parler effectivement d'un indice qui a la traîne. Le TSX n'a pas eu une mauvaise année, une année moyenne, nous sommes presque à mi-chemin de l'année, rendement total de 5 %, c'est une année normale.
Le problème, c'est que nous nous comparons aux superstars à côté.
C'est comme si j'étais un joueur de foot du secondaire et qu'on me comparait à Tom Brady.
La question n'est pas de savoir si tout se passe bien au Canada, (...) le marché n'a pas beaucoup d'ampleur.
Il y a un certain nombre d'entreprises de très grande capitalisations qui ont enfiévré les imaginations.
Le Canada n'a pas une mauvaise année mais c'est la comparaison qui est difficile.
Pourquoi notre bourse ne réussit-elle pas mieux? C'est une bonne question. La banque du Canada a été la première banque centrale de pays du G7 à réduire les taux d'intérêt. On aurait espéré que cela aurait donné un coup de pouce aux actions.
Selon les indicateurs de valorisation les plus courants, ce n'est pas un marché coûteux, rendement en dividende est intéressant.
La plupart des secteurs sont cotées à des valorisations raisonnables. On aurait pu espérer qu'il y aurait un démarrage. Il y a deux choses que je citerai. Tout d'abord, la question de la confiance.
Je crois que la fascination exercée par les sept magnifiques, le Nasdaq, l'engouement pour l'intelligence artificielle aspire tout l'intérêt des investisseurs. Il n'y a pas que le Canada, c'est un phénomène sur les autres marchés.
Il est difficile d'attirer l'attention des investisseurs lorsque tout le monde est captivé.
Il y a aussi un autre élément.
L'économie canadienne passe par un moment un peu difficile. On ne peut pas s'attendre (...) si la croissance économique est médiocre et si les perspectives ne sont pas excellentes à court terme. Le climat d'affaire globale n'épate pas les investisseurs. Ce que l'on entend dire du Canada n'est pas extrêmement possible pour les investisseurs. Ce n'est pas l'endroit du monde qui est le plus accueillant pour les investisseurs. Tout ceci nous empêche de progresser.
On peut se demander si certains de ces facteurs vont évoluer.
Ce serait justement la prochaine question.
Pour le moment, c'est le problème. Une confiance en berne, notre voix étude attire toute l'attention.
- Justement, vous avez parlé du fait que ce n'est pas que nous nous partions mal, mais c'est que les américaines font de l'ombre. Qui pourrait nous amener à obtenir de nouveaux résultats dans les années à venir?
- À court terme, les valorisations ne sont pas toujours notre meilleur ami au niveau du calendrier quand il s'agit d'acheter ou de vendre une action. Mais à long terme, les valorisations, il y a presque seulement cela qui compte.
Donc, pour envisager la question de point de vue optimiste, nous avons un marché au Canada où les valorisations ne sont pas trop exubérantes.
Si l'économie canadienne continue de progresser, si la population continue de progresser, si la banque centrale peut réduire les taux d'ici quelques années, je pense qu'il y a des raisons d'être optimiste. Mais simplement, à l'heure actuelle, il faut que nous passions au travers de cette phase.
La réduction du taux par la banque centrale, c'est très important. Seulement 25 points de base. Il faut qu'il y en ait davantage.
Les rendements ne sont pas encore plus attrayants pour les grandes actions.
Passer de 5 % à 4,75, ça ne va pas changer les décisions de placement de beaucoup d'entreprise.
Ça ne va pas faire de différence pour beaucoup de ménages.
Leur permettre de payer leur prochaine mensualité de prêt hypothécaire. Mais s'il pouvait y avoir quatre ou cinq réductions de taux supplémentaires d'ici la fin de l'année ou le début 2025, cela va au moins créer un plancher pour l'économie, voire entamer le processus de revirement.
Parallèlement, le plus important groupe d'actions de l'indice TSX, ce sont les banques canadiennes. À l'heure actuelle, une période dans laquelle la croissance des bénéfices des banques et peu reluisantes, surtout parce que nous vivons un cycle de crédits pendant lequel les provisions pour pertes sur créances augmentent progressivement trimestre après trimestre. Les entreprises sous-jacentes donnent des motifs d'optimisme. Cette dernière saison d'annonce des bénéfices a été très prometteuse. Les tensions sous-jacentes s'améliorent mais les pertes sur créances obnubilent tout cela.
Au niveau général il faut que ce phénomène s'estompe et on peut s'attendre que ce soit le cas si l'économie se stabilise. Il y a un certain nombre de secteurs du marché où il faut qu'il y ait quelques efforts de fait, quelques réparations internes. Si cela peut être le cas, on pourrait avancer un argument plausible il s'agira de secteurs (...) - Vous parlez du secteur financier qui est un poids lourd, mais l'énergie les produits de base complètent la liste des trois premiers secteurs.
On entend constamment dire que le monde aura plus besoin d'uranium, de pétrole, de métaux qui entrent dans la construction des véhicules électriques et les Canadiens se disent: est-ce que nous n'avons pas tout cela?
- Ça, c'est vraiment, je ne dirais pas le seul atout mais un des grands atouts pour l'économie canadienne et le marché canadien aujourd'hui. L'économie des ressources se porte très bien.
Choisissez un produit de base, il se porte bien où il se porte très bien. Le pétrole se porte bien, 80 $. Lorsque le brut de référence américain est à 80 $, producteurs canadiens cette très bien à faire. (...) On peut l'espérer que des jours meilleurs attendent le secteur canadien du gaz. Des métaux comme le cuivre et le rôle que celui-ci jouera dans l'électrification, nous développons des centres de données utilisées pour l'IA alors le cuivre suscite beaucoup d'optimisme. Il est difficile de dénigrer l'or lorsqu'il coûte 2200 $ l'once. Vous avez parlé de l'uranium. Le Canada est l'un des premiers producteurs d'uranium.
Ces éléments sont essentiellement dans l'Ouest Canada. L'époque est très porteuse pour les habitants de l'Ouest du Canada.
C'est le moindre de nos problèmes.
Ça a été vraiment un point reluisants, le secteur de l'énergie des produits de passée très bien comportée.
- À long terme, comment envisager le marché canadien?
- À long terme, le marché canadien, ma foi, la bourse reflète essentiellement l'économie.
L'environnement d'exploitation de ces entreprises.
Si l'on croit, comme moi, qu'avec le temps le Canada va prendre les bonnes décisions et que les décisions vont, que les entreprises sont pas les bonnes questions, nous avons un excellent point de départ.
Notre marché n'est pas coûteux.
Bon nombre des industries cycliques traditionnelles remonte la pente où commence un cycle de revirement.
Si nous pouvons améliorer la tonalité au niveau du climat d'affaires et si nous pouvons commencer à voir les conséquences concrètes des coupures de taux qui ont commencé qui suivrons j'espère, engendreront un redémarrage de l'économie en 2025, je pense que la bourse canadienne dans son ensemble paraît très solide.
En particulier quand on songe à certains des grands secteurs qui donnent des résultats décevants depuis quelque temps.
Les banques canadiennes n'ont pas beaucoup récompensé les investisseurs depuis quatre ou cinq ans, ce qui est très inhabituel.
C'est un excellent exemple. Une fois que nous allons tourner le coin, si l'on croit que nous allons tourner le coin, des jours meilleurs nous attendent.
- - excellent début d'émission! Michael O'Brien répondant quelques états à vos questions sur les actions canadiennes.
Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Il s'en que l'engouement pour l'IA se heurte à la réalité.
L'action de Micron recul de 7 %. (...) Peut-être répondre aux attentes suffit-il plus aujourd'hui pour Micron. Nous avons déjà parlé de Levi Strauss. Le denim revient à la mode mais cela ne semble pas aider.
Il a dépassé les attentes en matière de bénéfices à (...) quel est le problème?
Les ventes ont été un peu plus faibles que prévu tandis que les revues de mode affirment que le denim de la tête aux pieds est de retour.
Qui croire, (...) les actions de Walgreens sont tous sous les feux de la rampe.
Des résultats trimestriels décevants.
L'entreprise affirme que les consommateurs sont confrontés au coût élevé de la vie, ce qui rend l'environnement de la vente au détail difficile. Les milieux financiers sont très déçus, l'action de Walgreens dégringole de 25 %, soit le quart de sa valeur en une seule séance.
Voici les grandes indices. L'indice TSX composé progresse de presque 1/2 %. Aux États-Unis, les investisseurs attendent rapport sur les dépenses de consommation personnelle demain matin. L'éducateur privilégié de la Fed pour l'inflation. Les marchés sont prudents, recule d'un point.
. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Que pensez-vous de BCE et des compagnies de télécommunications?
- C'est un secteur qui donne des résultats décevants.
Beaucoup de gens espéraient et espèrent que les réductions de taux, la baisse des taux d'intérêt, serait favorable à ce secteur très sensible. C'est un élément, si nécessaire mais ce n'est pas suffisant.
Une réduction de 25 points de base ne va pas engendrer un revirement du rendement en dividende de ce complexe.
Ce qui est très important pour BCE et les autres grandes compagnies de télécommunications, c'est l'environnement concurrentiel. Les investisseurs, je ne sais pas si on pourrait dire qu'ils sont frustrés ou inquiets, choisissez votre épithète, l'intensité concurrentielle dans le sans-fil et dans le filaire, laquelle est beaucoup plus forte que les investisseurs ne l'auraient inspiré il y a un an.
Le catalyseur, c'était bien sûr l'acquisition de Shaw par Rogers, ce qui a engendré beaucoup de (...) les investisseurs restent dans l'expectative en attendant de voir que la chute prenne fin.
Quand on a annoncé que Quebecor deviendrait un plus gros joueur, il y aurait une certaine concurrence sur les prix mais on ne pensait pas qu'elle durerait aussi longtemps. Cela dur depuis plus longtemps qu'on ne l'aurait pensé.
Les dirigeants de toutes ces entreprises sont convaincus que le niveau actuel de tarification n'est pas durable, qui doit changer. Or, aucun d'entre nous ne semble intervenir à court terme.
- Voilà la principale pression qui s'exerce sur ces entreprises. Comment le revirement va-t-il commencer? À un moment donné, les facteurs positifs seront réunis, les entreprises de produits résisteront à la pression en faveur d'une augmentation des prix.
En définitive, une concurrence plus rationnelle prévaudra plutôt que de rivaliser sur le plus beau prix, on rivalisera au niveau du réseau, service à la clientèle du prix à la minute. Il y aura une transition.
Le Canada par ailleurs, c'est très particulier parmi les pays développés, à une croissance démographique assez intéressante. En dépit des changements sont prévus aux quotas d'immigration, la population canadienne augmente beaucoup plus rapidement que celle des autres nations occidentales. Cela devrait positifs ont-ils entrepris au fil du temps. Les conditions sont réunies mais il faut une concurrence plus rationnelle et par ailleurs, franchement, ces entreprises ont beaucoup tiré sur le levier du dividende depuis quelque temps parce qu'elles savent que les investisseurs s'y attendent.
Personne ne veut renoncer à son objectif de croissance de dividende.
On n'en arrive à une situation où la conjoncture de l'industrie est plus délicate et ses entreprises ont un ratio de paiement de dividendes en pourcentage des bénéfices ou des flux de trésorerie disponible devenue très élevée.
Assez élevé pour être gênant si on considère l'endettement de ces entreprises.
Il est plus élevé qu'on ne souhaiterait.
Il faut un effort fait au niveau de la durabilité.
Il faudrait que la croissance de l'entreprise revienne à des niveaux que sont conformes à celui des dividendes.
Voilà ce qui va faire redémarrer le secteur. Certains de ces facteurs peuvent être maîtrisés par ce secteur.
Mais cela prendra un certain temps. En revanche, du côté optimiste, vous êtes payés pour attendre. TELUS rapportait et demi pour cent, BCE 9 %.
Si on pense que la rationalité reviendra dans l'industrie, que les entreprises peuvent prendre des mesures pour durabiliser leur versement de dividendes que vous êtes payés pour attendre.
- quel est l'avenir des banques canadiennes? Nous avons évoqué les banques rapidement de notre premier entretien. Les banques reflètent l'économie dans lesquels elles sont présentes.
- Je serais beaucoup plus optimiste pour les banques que ce que je viens de te pour le secteur de sans fil. Il y aura une croissance au fil du temps dans les titres bancaires.
Cela, c'est fonction comme vous l'avez dit du fait que l'économie canadienne connaît un passage à vide.
La demande de prêts n'est pas très fort pour la Banque TD et la Banque de Montréal pas très présente aux États-Unis, mais les cycles de crédit par lequel nous passons, l'économie mollit, les pertes sur prêts augmentent, cela fait de l'ombre au pouvoir de création de bénéfices de ces entreprises. Quand nous allons tourner le coin, dans un ou deux trimestres ou le prochain trimestre, on n'en arrivera au point où les investisseurs se développaient et passer.
Nous redescendons l'autre versant de la montagne du crédit.
Cela va engendrer une période de croissance des bénéfices, beaucoup plus de certitude à l'égard des dividendes et toutes sortes d'autres facteurs positifs.
Mais encore une fois, on est payé pour attendre si on croit que les portefeuilles de pressions solides, que les économies canadiennes et américaines ne vaut pas parvenir à des résultats économiques sensiblement pires que ceux à quoi on s'attend aujourd'hui.
Il faut tout simplement attendre. Pour en revenir à ce que nous disions plus tôt, en se comparant aux autres, nous transmettons ce message des secteurs canadiens. Il faut être patient, cela prendra du temps. Tout cet enthousiasme au sud de la frontière, beaucoup d'investisseurs se disent: pourquoi attendre, pourquoi je n'investirais pas aux États-Unis? C'est l'histoire du lièvre et de la tortue.
C'est ce que nous prêchons. Soyez patients, concentrez-vous sur les données fondamentales à long terme, la valeur à long terme et les résultats seront au rendez-vous.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Michael O'Brien répond d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, passons à la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez affiner votre recherche d'un investissement, CourtierWeb vous propose des outils. Caitlin Cormier est formatrice principale a Placements directs TD. Vous allez nous montrer certains des différents outils de sélection.
- Bonjour, Greg. Tout à fait.
Parfois on oublie combien il existe d'actions en bourse. On entend parler des titres les plus connus, et plus activement négocier, mais il y a aussi beaucoup d'autres actions. Si vous souhaitez faire des recherches sur différents secteurs du marché, voici comment réaliser une sélection.
Cliquons sur recherche, puis sous la rubrique outils sur sélection. Il est possible de réaliser des sélections pour les actions, les événements techniques, les fonds communs de placement et les FNB.
Vous pouvez en savoir davantage sur ces autres secteurs. Sur nos médias sociaux et dans le centre d'apprentissage.
Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux actions. Vous voyez qu'il y a des thèmes qui sont préréglés. S'il a quelque chose de particulier qui vous intéresse, certains types d'actions, le secteur du marché, ces thèmes sont sélectionnés d'avance en réunissant des critères qui permet de repérer les entreprises encore spécifiquement sur certains secteurs du marché.
Par exemple, il y a un filtre des FNB canadiens de dividendes qui affichent une liste des FNB correspondant à ces catégories. Il y a des critères, actif, sous gestion, liquidité. Si je clique sur cet outil de sélection, il y a 23 FNB qui correspondent à la définition sur lesquels je peux faire davantage de recherche afin de voir s'il correspondant l'objectif de mon portefeuille.
Il y a un certain nombre de secteurs spécifiques que nous recherchons.
L'évolution du cours et certains éléments spécifiques au sujet de l'entreprise qui peuvent représenter des amorces de recherche. En vue de les ajouter à notre pas de fin.
- Merci pour ce point de départ.
Comment peut-on commencer à créer son propre outil de sélection?
- Bien sûr.
Parfois, vous cherchez un élément qui ne figure pas dans la liste des outils de sélection créée d'avance. Il y a par exemple certains rendements dividendes ou d'autres facteurs que vous recherchez.
Vous pouvez donc créer un outil de sélection personnalisée.
À présent, je vais cliquer sur sélection au lieu de découvrir. Voilà.
Cela permet de créer un outil de sélection personnalisé. Bien sûr, il y a beaucoup d'actions.
Si nous supprimons tous les critères, on peut commencer à partir de zéro. Mettons que je veux m'intéresser aux actions canadiennes uniquement.
Par exemple, un type d'action, par exemple uniquement les actions ordinaires.
Ou plutôt, si je recherche un rendement en dividende en particulier, sur la glissière, mettons que je recherche un rendement d'au moins 4 %, mais parfois c'est trop beau pour être vrai donc je ne veux pas aller au-delà de 10 %. Je peux également sélectionner la capitalisation boursière, le ratio de la dette aux fonds propres. Voici tous les critères qu'il est possible de choisir. Je peux sélectionner un secteur ou une industrie.
Les données financières.
On peut également, si l'on considère le rendement en dividende, examiner le taux de croissance des dividendes.
Par exemple, sur cinq ans, nous voudrions un taux de croissance positif, donc minimum de 5 % pour réduire le nombre de réponses.
Tout cela nous donne 46 actions.
Voici le nom des entreprises.
Leur taux de croissance, le rendement en dividende et le type d'action.
Il est possible d'organiser les résultats en fonction de ce qui m'intéresse. Si je recherche la croissance la plus élevée du dividende, voilà.
Si je veux en savoir davantage sur chaque entreprise, il suffit de cliquer sur son nom, ce qui affiche des informations comportant l'adresse du site web de la compagnie, des détails sur son activité et les raisons pour lesquelles elle a ses résultats. Il y a donc une abondance d'informations selon ce que vous recherchez au niveau des investissements ou des recherches. Il y a toutes sortes de critères que vous pouvez saisir.
- Merci, Caitlin.
- Je vous en prie, Greg.
- Caitlin Cormier est formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options.
Pour plus d'informations, vous pouvez balayer ce code QR pour vous rendre à la page d'accueil du mois de formation sur les options. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Que pensez-vous de TC Energy?
- C'est intéressant, j'avais évoqué dans les importantes compagnies de télécommunications avais des ratios de versement de dividendes un peu élevés. TC Energy c'est semblables.
Les investisseurs se demandent si cela va durer comme autrefois. Les agences de notation de crédit ont exprimé des inquiétudes au niveau du bilan de l'entreprise. Toutefois, il y a un an environ, l'entreprise a commencé à prendre des mesures en se serrant la ceinture, en vendant des actifs non essentiels. Elle accomplie des progrès.
Les investisseurs reprennent lentement confiance.
La tendance est positive, on répond aux inquiétudes des investisseurs.
C'est comme les actions de télécommunications, il y a de juteux dividendes, plus de 7 %.
Encore une fois, si les réductions de taux se poursuit, ça devrait être favorable pour ce genre d'action. Le troisième facteur qui intéresse les investisseurs positivement, contrairement à Enbridge, qui transporte surtout du pétrole, il s'agit d'oléoducs, TC Energy et surtout une entreprise de gazoduc.
Si vous considérez la perspective sur cinq à 10 ans, comme solution de remplacement plus propre, des énergies traditionnelles plus polluantes comme le charbon, avec une expansion énorme de la capacité d'exportation de gaz naturel liquéfié en Amérique observer, les investisseurs sont assez optimistes quant aux données fondamentales du gaz naturel en Amérique du Nord à plus long terme, donc TC Energy va bénéficier.
Toutefois, comme je l'ai dit, la tâche n'est pas encore accomplie.
Lorsqu'il s'agit d'assainir le bilan.
Donc il y a une évolution dans la bonne direction, mais il y a encore quelques problèmes à régler.
- À présent, toujours dans le secteur de l'énergie, comment se présente le secteur canadien de l'énergie depuis l'achèvement de la prolongation de l'oléoduc Trans Mountain?
- Tout d'abord, c'est une évidence, c'est positif. (...) 10 % de la production pétrolière canadienne. C'est donc un chiffre très important.
L'achèvement de cette prolongation a déjà un effet sur l'écart entre les pétroles américains et canadiens au fur et à mesure que les difficultés initiales sont réglées d'ici un ou deux trimestres et que l'oléoduc entre en service entre pleinement en service, ce sera vraiment un grand progrès pour l'industrie non seulement à court terme mais aussi à long terme. Donc c'est très positif. Quelles sont les perspectives aujourd'hui?
Le secteur pétrolier, les gros producteurs canadiens, fondamentalement, sont en bon état, en meilleur état que je ne les ai jamais vus de ma carrière. Au niveau de leur structure de coûts, de leur endettement, des éléments qu'ils peuvent maîtriser. Ce sont des entreprises qui font preuve de beaucoup de discipline au niveau des immobilisations. Les coûts d'exploitation.
C'était des éléments qui représentent des problèmes chroniques pour les producteurs américains comme canadiens depuis une dizaine d'années.
Les entreprises dépensaient tellement pour augmenter la production qu'elle avait plus de flux de trésorerie disponible pour leurs actionnaires.
Ces entreprises qui avaient promis d'être beaucoup plus disciplinées et de restituer de l'argent aux actionnaires tiennent cette promesse avec discipline.
Tout ça, c'est positif. Le marché pétrolier semble un peu mou. Le cours du pétrole se porte bien, 80 $ pour le brut de référence américain, c'est un très bon prix. Je pense qu'il y a certaines préoccupations à l'idée que la demande n'a pas été aussi forte cette année qu'on ne l'aurait prévu.
Je dirais qu'il y a une certaine nervosité à l'égard du marché pétrolier, mais globalement, le pétrole continue de se situer dans cette gamme de 70 à 80 $.
C'est un niveau très sain pour ces entreprises.
- Voilà pour le pétrole. À présent, que pensez-vous des services publics?
- Les services publics, depuis que je suis investisseur, le service public était toujours un secteur réglementé où rien ne se passait. Aujourd'hui, à tort ou à raison, elles ont été emportées par la fièvre de l'IA. Tout le monde pense qu'il faudra d'énormes installations et produire transporter beaucoup d'énergie. J'ai l'air de plaisanter mais je ne plaisante pas. Il y aura une augmentation de la demande d'électricité dans l'avenir.
En Amérique du Nord, depuis 20 ou 30 ans, la demande a peut-être augmenté de zéro à 2 % par an.
Il est très probable que d'ici 10 à 20 ans la croissance sera beaucoup plus élevée.
Alors il y a un regain d'optimisme à l'égard de ce secteur. Je mettrai une mise en garde en tant qu'investisseurs, il faut prendre garde aux attentes car si vous prenez un titre comme NVIDIA, la rapidité de son essor au niveau du chiffre d'affaires, expansion des marges, il y a une accélération énorme dans son potentiel de bénéfice.
La plupart de l'univers d'investissement au Canada est composé d'entreprises extrêmement réglementées. Les régulateurs ne vont pas laisser quadrupler ou quintuplé leurs produits en cinq ans simplement parce que la demande d'électricités familiaux.
(...) Le reste sera restitué au client.
Donc une mise en garde.
Il ne faut pas se laisser trop emporter de ce point de vue. C'est un facteur favorable, c'est tout à fait vrai, mais il y a certaines limites. Mais pour en revenir à notre entretien préalable, comme le secteur des télécommunications, des oléoducs et gazoducs, aussi un autre secteur qui rapporte de juteux dividendes de quatre à 6 % selon le titre.
Plus sûr que d'autres industries à cause de la nature réglementée de leur activité.
(...) Si nous entamons cette série de réductions d'ici un an ou deux, cela devrait un facteur favorable pour ses actions.
- Voilà pour le secteur des services publics. Michael O'Brien répond d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Vous pouvez nous poser vos questions tout temps.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Bien que les ventes de véhicules neufs et surpris à la hausse en mai, les automobiles restent sous pression. Anthony Okolie commente l'évolution du secteur.
- Commençons par les chiffres de vente de véhicules neufs supérieurs aux attentes au mois de mai. Les ventes étaient en hausse de 4 % sur 12 mois, soit 16 millions d'unités annualisé. Ces ventes étaient impulsées par le fait que les véhicules plus abordables sont construits par les constructeurs. Les acheteurs deviennent plus sensibles aux prix plus élevé. En outre, au mois de mai, il y a eu des aubaines et des incitatifs plus intéressants pour attirer les consommateurs. Il y a eu également une baisse de production changement de gamme pour Ford et Stellantis. Un certain nombre de mesures prises par les constructeurs.
Toutefois, TD Cowen considère que le deuxième trimestre devrait enregistrer une production en hausse de trois et demis pour cent sur 12 mois une fois de plus.
Malgré les chiffres généraux favorables au mois de mai, les prix des équipementiers demeurent sous pression. Les actions des équipementiers couverts par TD Cowen ont diminué de 4 %, ce qui est tout de même plus favorable que l'ensemble du groupe de pairs.
Les investisseurs s'inquiètent: s'il y a un ralentissement économique, cassant l'impact sur la demande constructeur automobiles? Il y a également des niveaux de stocks qui vont en augmentant, ce qui a contribué à atténuer la hausse des prix, l'amélioration de l'approvisionnement, le nombre de jours d'approvisionnement s'établit à 51 en avril par rapport à 48 au mois de mars, donc les niveaux de stocks augmentent. Il y a également des inquiétudes croissantes quant au ralentissement du taux d'adoption des véhicules électriques on n'en entend beaucoup parler dans les actualités. Tesla et d'autres constructeurs comme Rivian affichent des ventes moins élevées pendant les derniers trimestres. Ford et GM ont réduit la production de véhicules électriques à cause de la demande inférieure aux prévisions. Par ailleurs, les constructeurs automobiles s'intéressent plus aux véhicules hybrides et à instance aux marges plus élevées.
Enfin, les perspectives de to plus élevés plus longtemps, il est moins certain que la Fed va réduire les taux et à quel moment, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les taux d'emprunt.
TD Cowen prévoit que le cours des actions demeurera volatile. En revanche, les ventes et la production d'Amérique du Nord sont résiliente et se rapproche des moyens historiques.
- Merci pour cette analyse. Quels sont les risques pour le secteur?
- Parmi les risques clés quant aux objectifs de cours pour les actions, une dégradation importante de la situation économique, une aggravation dans la santé financière des consommateurs, la concurrence potentielle, la perte de parts de marché ainsi que des technologies perturbatrices, certains des risques clés.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés. L'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume montre l'écart le plus important entre deux titres dans le secteur des produits de base.
First Quantum recule un peu aujourd'hui de près de 3 %. Kinross Gold progresse de 4 %.
Dans le complexe de l'énergie, la situation est mitigée. CNQ, Cenovus en hausse de 1 % environ.
Dans le secteur financier, la situation est inégale. Manuvie progresse, un peu plus de 1 %.
Aux États-Unis les marchés sont prudents tandis que nous nous apprêtons à tourner la page du premier semestre. Demain matin, l'indice de consommation personnelle, l'indicateur préféré de la Fed va paraître et l'investisseur se demande quel en sera la teneur. NVIDIA, qui a énormément progressé depuis un an et demi et qui fascine marcher, recule un peu depuis quelques séances.
L'action est en baisse de 1/2 %.
Amazon progresse de trois et demis pour cent. Je pense que le cours de l'action a atteint un nouveau record à la clôture hier. CVS est en baisse d'environ 4 %. Les chaînes de pharmacie américaine connaissent une période difficile. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes. Est-ce qu'il y a des secteurs du secteur minier sont intéressants aujourd'hui?
- Ils le sont tous. Je me rappelle, lorsque j'étais plus jeune, (...) depuis lors la situation était défavorable depuis un an les choses commencent à remonter.
L'or, on pourrait traiter une longue liste des raisons pour lesquelles l'or parvient au niveau actuel, mais c'est excellent. Il y a beaucoup d'optimisme à l'égard des producteurs d'or. Et quand on parle des métaux vils plus traditionnels, encore une fois beaucoup d'optimisme à l'égard du cuivre, cinq à 10 ans, je n'ai jamais trouvé quelqu'un qui soit inquiet quant au cuivre d'ici cinq à 10 ans.
À l'heure actuelle, il y a eu une évolution assez spectaculaire du prix du cuivre depuis un mois. Il a tout à coup bondi de quatre dollars à cinq dollars la livre en quelques instants.
Il y a eu un recul mais c'est un niveau très sain.
Les cours du cuivre dans l'immédiat sont très solides et les producteurs de cuivre devraient réaliser de bons bénéfices et devrait pouvoir générer suffisamment de flux de trésorerie pour développer et aménager la prochaine génération domine, ce que plusieurs d'entre eux essayent de faire.
Ce qui crée un plancher pour les actions compte tenu des reculs prévisibles. On est à 4,30 aujourd'hui, on pourrait très bien ta 4,95 dans un mois.
C'est très volatile ces jours-ci.
Je crois qu'il y aura sans doute niveau de soutien, niveau plancher pour les actions auxquelles se maintiendront les investisseurs qui ont un horizon plus long. Ils sont optimistes quant aux perspectives pour le cuivre, songeant à l'offre et la demande et la tendance à l'électrification, à la construction de centres de données, la consommation d'électricité attribuable l'intelligence artificielle. Si tout cela se réalise, il y aura de toute évidence une demande supplémentaire de cuivre. Ce sont des actions très cycliques qui peuvent beaucoup progresser rapidement et reculer tout aussi rapidement et dans une mesure tout aussi grande, mais il s'agit d'un facteur positif à plus long terme qui pourrait aider ses actions à se maintenir lorsqu'il y aura ce genre de passage à vide.
- Demain, nous allons montrer un certain nombre de bons moments de la semaine, vous êtes notre dernier invité en direct pour le premier semestre.
- Il faut faire preuve de patience à l'égard du deuxième semestre. Je crois que l'économie canadienne va sortir d'une période de ralentissement marqué depuis un oan ou deux.
Le marché va finir par emboîter le pas.
Nous avons beaucoup d'action et de secteur sur le marché canadien qui suscite des attentes modestes. Donc patience.
- Merci Michael.
- Je vous en prie.
- Merci à Michael O'Brien de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, nous reviendrons demain sans invité en direct, mais Anthony Okolie et Susan Prince se joindront à nous. Nous avons beaucoup de sujets de conversation demain. Le rapport de la Fed, débat présidentiel ce soir, nous verrons la réaction des milieux financiers. Et puis, nous allons tourner la page du premier semestre boursier 2024. Il s'est passé beaucoup de choses. En ce qui concerne notre émission d'aujourd'hui, merci et à demain!
Aujourd'hui, nous discutons des raisons pour lesquelles le TSX a donné des résultats moins bons que le S&P 500 avec Michael O'Brien de Gestion de placements TD. Anthony Okolie examine les conséquences de ralentissement des ventes de voitures pour les fabricants de pièces détachées. Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment passer au crible toutes les options grâce aux outils de sélection.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composé progresse de 95 points, soit presque 1/2 %. Le cours du brut se raffermit aujourd'hui.
Parmi les Ti titres les plus activement négociés, à part le secteur pétrolier et gazier, BlackBerry affiche des ventes de cybersécurité supérieurs aux prévisions, à 3,45 $ l'action, celle-ci progresse de plus de 13 %. Avec le raffermissement du cours du brut, le monde surveille les tensions au Moyen-Orient.
Beaucoup de compagnies du secteur de l'énergie progressent. Je choisis au hasard Baytex, en hausse de 1,5 %. Aux États-Unis, le S&P 500 a atteint plusieurs records cette année. Aujourd'hui, un très léger recul. Bien sûr, demain matins font paraître les statistiques de la consommation personnelle, indicateurs privilégiés par la Fed pour l'inflation.
Les marchés sont donc un peu plus durs.
L'indice Nasdaq à forte composante technologique recul, comme l'ensemble du marché, de 26 points.
Levi Strauss, un titre en recul même si les vêtements en denim sont à la mode.
Les marchés américains ont atteint un nouveau record cette année.
Mais les gains modestes de l'indice TSX composé semblent bien à la traîne. Michael O'Brien de Gestion de placements TD se joint à nous pour en discuter. Bonjour, Michael.
- Bonjour, Greg. Ça me fait toujours plaisir.
- Nous discutions avant l'émission, on a montré un graphique montrant la remontée du S&P 500 et les records qu'il a atteints et de comparer avec la courbe du TSX.
- On peut parler effectivement d'un indice qui a la traîne. Le TSX n'a pas eu une mauvaise année, une année moyenne, nous sommes presque à mi-chemin de l'année, rendement total de 5 %, c'est une année normale.
Le problème, c'est que nous nous comparons aux superstars à côté.
C'est comme si j'étais un joueur de foot du secondaire et qu'on me comparait à Tom Brady.
La question n'est pas de savoir si tout se passe bien au Canada, (...) le marché n'a pas beaucoup d'ampleur.
Il y a un certain nombre d'entreprises de très grande capitalisations qui ont enfiévré les imaginations.
Le Canada n'a pas une mauvaise année mais c'est la comparaison qui est difficile.
Pourquoi notre bourse ne réussit-elle pas mieux? C'est une bonne question. La banque du Canada a été la première banque centrale de pays du G7 à réduire les taux d'intérêt. On aurait espéré que cela aurait donné un coup de pouce aux actions.
Selon les indicateurs de valorisation les plus courants, ce n'est pas un marché coûteux, rendement en dividende est intéressant.
La plupart des secteurs sont cotées à des valorisations raisonnables. On aurait pu espérer qu'il y aurait un démarrage. Il y a deux choses que je citerai. Tout d'abord, la question de la confiance.
Je crois que la fascination exercée par les sept magnifiques, le Nasdaq, l'engouement pour l'intelligence artificielle aspire tout l'intérêt des investisseurs. Il n'y a pas que le Canada, c'est un phénomène sur les autres marchés.
Il est difficile d'attirer l'attention des investisseurs lorsque tout le monde est captivé.
Il y a aussi un autre élément.
L'économie canadienne passe par un moment un peu difficile. On ne peut pas s'attendre (...) si la croissance économique est médiocre et si les perspectives ne sont pas excellentes à court terme. Le climat d'affaire globale n'épate pas les investisseurs. Ce que l'on entend dire du Canada n'est pas extrêmement possible pour les investisseurs. Ce n'est pas l'endroit du monde qui est le plus accueillant pour les investisseurs. Tout ceci nous empêche de progresser.
On peut se demander si certains de ces facteurs vont évoluer.
Ce serait justement la prochaine question.
Pour le moment, c'est le problème. Une confiance en berne, notre voix étude attire toute l'attention.
- Justement, vous avez parlé du fait que ce n'est pas que nous nous partions mal, mais c'est que les américaines font de l'ombre. Qui pourrait nous amener à obtenir de nouveaux résultats dans les années à venir?
- À court terme, les valorisations ne sont pas toujours notre meilleur ami au niveau du calendrier quand il s'agit d'acheter ou de vendre une action. Mais à long terme, les valorisations, il y a presque seulement cela qui compte.
Donc, pour envisager la question de point de vue optimiste, nous avons un marché au Canada où les valorisations ne sont pas trop exubérantes.
Si l'économie canadienne continue de progresser, si la population continue de progresser, si la banque centrale peut réduire les taux d'ici quelques années, je pense qu'il y a des raisons d'être optimiste. Mais simplement, à l'heure actuelle, il faut que nous passions au travers de cette phase.
La réduction du taux par la banque centrale, c'est très important. Seulement 25 points de base. Il faut qu'il y en ait davantage.
Les rendements ne sont pas encore plus attrayants pour les grandes actions.
Passer de 5 % à 4,75, ça ne va pas changer les décisions de placement de beaucoup d'entreprise.
Ça ne va pas faire de différence pour beaucoup de ménages.
Leur permettre de payer leur prochaine mensualité de prêt hypothécaire. Mais s'il pouvait y avoir quatre ou cinq réductions de taux supplémentaires d'ici la fin de l'année ou le début 2025, cela va au moins créer un plancher pour l'économie, voire entamer le processus de revirement.
Parallèlement, le plus important groupe d'actions de l'indice TSX, ce sont les banques canadiennes. À l'heure actuelle, une période dans laquelle la croissance des bénéfices des banques et peu reluisantes, surtout parce que nous vivons un cycle de crédits pendant lequel les provisions pour pertes sur créances augmentent progressivement trimestre après trimestre. Les entreprises sous-jacentes donnent des motifs d'optimisme. Cette dernière saison d'annonce des bénéfices a été très prometteuse. Les tensions sous-jacentes s'améliorent mais les pertes sur créances obnubilent tout cela.
Au niveau général il faut que ce phénomène s'estompe et on peut s'attendre que ce soit le cas si l'économie se stabilise. Il y a un certain nombre de secteurs du marché où il faut qu'il y ait quelques efforts de fait, quelques réparations internes. Si cela peut être le cas, on pourrait avancer un argument plausible il s'agira de secteurs (...) - Vous parlez du secteur financier qui est un poids lourd, mais l'énergie les produits de base complètent la liste des trois premiers secteurs.
On entend constamment dire que le monde aura plus besoin d'uranium, de pétrole, de métaux qui entrent dans la construction des véhicules électriques et les Canadiens se disent: est-ce que nous n'avons pas tout cela?
- Ça, c'est vraiment, je ne dirais pas le seul atout mais un des grands atouts pour l'économie canadienne et le marché canadien aujourd'hui. L'économie des ressources se porte très bien.
Choisissez un produit de base, il se porte bien où il se porte très bien. Le pétrole se porte bien, 80 $. Lorsque le brut de référence américain est à 80 $, producteurs canadiens cette très bien à faire. (...) On peut l'espérer que des jours meilleurs attendent le secteur canadien du gaz. Des métaux comme le cuivre et le rôle que celui-ci jouera dans l'électrification, nous développons des centres de données utilisées pour l'IA alors le cuivre suscite beaucoup d'optimisme. Il est difficile de dénigrer l'or lorsqu'il coûte 2200 $ l'once. Vous avez parlé de l'uranium. Le Canada est l'un des premiers producteurs d'uranium.
Ces éléments sont essentiellement dans l'Ouest Canada. L'époque est très porteuse pour les habitants de l'Ouest du Canada.
C'est le moindre de nos problèmes.
Ça a été vraiment un point reluisants, le secteur de l'énergie des produits de passée très bien comportée.
- À long terme, comment envisager le marché canadien?
- À long terme, le marché canadien, ma foi, la bourse reflète essentiellement l'économie.
L'environnement d'exploitation de ces entreprises.
Si l'on croit, comme moi, qu'avec le temps le Canada va prendre les bonnes décisions et que les décisions vont, que les entreprises sont pas les bonnes questions, nous avons un excellent point de départ.
Notre marché n'est pas coûteux.
Bon nombre des industries cycliques traditionnelles remonte la pente où commence un cycle de revirement.
Si nous pouvons améliorer la tonalité au niveau du climat d'affaires et si nous pouvons commencer à voir les conséquences concrètes des coupures de taux qui ont commencé qui suivrons j'espère, engendreront un redémarrage de l'économie en 2025, je pense que la bourse canadienne dans son ensemble paraît très solide.
En particulier quand on songe à certains des grands secteurs qui donnent des résultats décevants depuis quelque temps.
Les banques canadiennes n'ont pas beaucoup récompensé les investisseurs depuis quatre ou cinq ans, ce qui est très inhabituel.
C'est un excellent exemple. Une fois que nous allons tourner le coin, si l'on croit que nous allons tourner le coin, des jours meilleurs nous attendent.
- - excellent début d'émission! Michael O'Brien répondant quelques états à vos questions sur les actions canadiennes.
Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Il s'en que l'engouement pour l'IA se heurte à la réalité.
L'action de Micron recul de 7 %. (...) Peut-être répondre aux attentes suffit-il plus aujourd'hui pour Micron. Nous avons déjà parlé de Levi Strauss. Le denim revient à la mode mais cela ne semble pas aider.
Il a dépassé les attentes en matière de bénéfices à (...) quel est le problème?
Les ventes ont été un peu plus faibles que prévu tandis que les revues de mode affirment que le denim de la tête aux pieds est de retour.
Qui croire, (...) les actions de Walgreens sont tous sous les feux de la rampe.
Des résultats trimestriels décevants.
L'entreprise affirme que les consommateurs sont confrontés au coût élevé de la vie, ce qui rend l'environnement de la vente au détail difficile. Les milieux financiers sont très déçus, l'action de Walgreens dégringole de 25 %, soit le quart de sa valeur en une seule séance.
Voici les grandes indices. L'indice TSX composé progresse de presque 1/2 %. Aux États-Unis, les investisseurs attendent rapport sur les dépenses de consommation personnelle demain matin. L'éducateur privilégié de la Fed pour l'inflation. Les marchés sont prudents, recule d'un point.
. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Que pensez-vous de BCE et des compagnies de télécommunications?
- C'est un secteur qui donne des résultats décevants.
Beaucoup de gens espéraient et espèrent que les réductions de taux, la baisse des taux d'intérêt, serait favorable à ce secteur très sensible. C'est un élément, si nécessaire mais ce n'est pas suffisant.
Une réduction de 25 points de base ne va pas engendrer un revirement du rendement en dividende de ce complexe.
Ce qui est très important pour BCE et les autres grandes compagnies de télécommunications, c'est l'environnement concurrentiel. Les investisseurs, je ne sais pas si on pourrait dire qu'ils sont frustrés ou inquiets, choisissez votre épithète, l'intensité concurrentielle dans le sans-fil et dans le filaire, laquelle est beaucoup plus forte que les investisseurs ne l'auraient inspiré il y a un an.
Le catalyseur, c'était bien sûr l'acquisition de Shaw par Rogers, ce qui a engendré beaucoup de (...) les investisseurs restent dans l'expectative en attendant de voir que la chute prenne fin.
Quand on a annoncé que Quebecor deviendrait un plus gros joueur, il y aurait une certaine concurrence sur les prix mais on ne pensait pas qu'elle durerait aussi longtemps. Cela dur depuis plus longtemps qu'on ne l'aurait pensé.
Les dirigeants de toutes ces entreprises sont convaincus que le niveau actuel de tarification n'est pas durable, qui doit changer. Or, aucun d'entre nous ne semble intervenir à court terme.
- Voilà la principale pression qui s'exerce sur ces entreprises. Comment le revirement va-t-il commencer? À un moment donné, les facteurs positifs seront réunis, les entreprises de produits résisteront à la pression en faveur d'une augmentation des prix.
En définitive, une concurrence plus rationnelle prévaudra plutôt que de rivaliser sur le plus beau prix, on rivalisera au niveau du réseau, service à la clientèle du prix à la minute. Il y aura une transition.
Le Canada par ailleurs, c'est très particulier parmi les pays développés, à une croissance démographique assez intéressante. En dépit des changements sont prévus aux quotas d'immigration, la population canadienne augmente beaucoup plus rapidement que celle des autres nations occidentales. Cela devrait positifs ont-ils entrepris au fil du temps. Les conditions sont réunies mais il faut une concurrence plus rationnelle et par ailleurs, franchement, ces entreprises ont beaucoup tiré sur le levier du dividende depuis quelque temps parce qu'elles savent que les investisseurs s'y attendent.
Personne ne veut renoncer à son objectif de croissance de dividende.
On n'en arrive à une situation où la conjoncture de l'industrie est plus délicate et ses entreprises ont un ratio de paiement de dividendes en pourcentage des bénéfices ou des flux de trésorerie disponible devenue très élevée.
Assez élevé pour être gênant si on considère l'endettement de ces entreprises.
Il est plus élevé qu'on ne souhaiterait.
Il faut un effort fait au niveau de la durabilité.
Il faudrait que la croissance de l'entreprise revienne à des niveaux que sont conformes à celui des dividendes.
Voilà ce qui va faire redémarrer le secteur. Certains de ces facteurs peuvent être maîtrisés par ce secteur.
Mais cela prendra un certain temps. En revanche, du côté optimiste, vous êtes payés pour attendre. TELUS rapportait et demi pour cent, BCE 9 %.
Si on pense que la rationalité reviendra dans l'industrie, que les entreprises peuvent prendre des mesures pour durabiliser leur versement de dividendes que vous êtes payés pour attendre.
- quel est l'avenir des banques canadiennes? Nous avons évoqué les banques rapidement de notre premier entretien. Les banques reflètent l'économie dans lesquels elles sont présentes.
- Je serais beaucoup plus optimiste pour les banques que ce que je viens de te pour le secteur de sans fil. Il y aura une croissance au fil du temps dans les titres bancaires.
Cela, c'est fonction comme vous l'avez dit du fait que l'économie canadienne connaît un passage à vide.
La demande de prêts n'est pas très fort pour la Banque TD et la Banque de Montréal pas très présente aux États-Unis, mais les cycles de crédit par lequel nous passons, l'économie mollit, les pertes sur prêts augmentent, cela fait de l'ombre au pouvoir de création de bénéfices de ces entreprises. Quand nous allons tourner le coin, dans un ou deux trimestres ou le prochain trimestre, on n'en arrivera au point où les investisseurs se développaient et passer.
Nous redescendons l'autre versant de la montagne du crédit.
Cela va engendrer une période de croissance des bénéfices, beaucoup plus de certitude à l'égard des dividendes et toutes sortes d'autres facteurs positifs.
Mais encore une fois, on est payé pour attendre si on croit que les portefeuilles de pressions solides, que les économies canadiennes et américaines ne vaut pas parvenir à des résultats économiques sensiblement pires que ceux à quoi on s'attend aujourd'hui.
Il faut tout simplement attendre. Pour en revenir à ce que nous disions plus tôt, en se comparant aux autres, nous transmettons ce message des secteurs canadiens. Il faut être patient, cela prendra du temps. Tout cet enthousiasme au sud de la frontière, beaucoup d'investisseurs se disent: pourquoi attendre, pourquoi je n'investirais pas aux États-Unis? C'est l'histoire du lièvre et de la tortue.
C'est ce que nous prêchons. Soyez patients, concentrez-vous sur les données fondamentales à long terme, la valeur à long terme et les résultats seront au rendez-vous.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Michael O'Brien répond d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, passons à la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez affiner votre recherche d'un investissement, CourtierWeb vous propose des outils. Caitlin Cormier est formatrice principale a Placements directs TD. Vous allez nous montrer certains des différents outils de sélection.
- Bonjour, Greg. Tout à fait.
Parfois on oublie combien il existe d'actions en bourse. On entend parler des titres les plus connus, et plus activement négocier, mais il y a aussi beaucoup d'autres actions. Si vous souhaitez faire des recherches sur différents secteurs du marché, voici comment réaliser une sélection.
Cliquons sur recherche, puis sous la rubrique outils sur sélection. Il est possible de réaliser des sélections pour les actions, les événements techniques, les fonds communs de placement et les FNB.
Vous pouvez en savoir davantage sur ces autres secteurs. Sur nos médias sociaux et dans le centre d'apprentissage.
Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux actions. Vous voyez qu'il y a des thèmes qui sont préréglés. S'il a quelque chose de particulier qui vous intéresse, certains types d'actions, le secteur du marché, ces thèmes sont sélectionnés d'avance en réunissant des critères qui permet de repérer les entreprises encore spécifiquement sur certains secteurs du marché.
Par exemple, il y a un filtre des FNB canadiens de dividendes qui affichent une liste des FNB correspondant à ces catégories. Il y a des critères, actif, sous gestion, liquidité. Si je clique sur cet outil de sélection, il y a 23 FNB qui correspondent à la définition sur lesquels je peux faire davantage de recherche afin de voir s'il correspondant l'objectif de mon portefeuille.
Il y a un certain nombre de secteurs spécifiques que nous recherchons.
L'évolution du cours et certains éléments spécifiques au sujet de l'entreprise qui peuvent représenter des amorces de recherche. En vue de les ajouter à notre pas de fin.
- Merci pour ce point de départ.
Comment peut-on commencer à créer son propre outil de sélection?
- Bien sûr.
Parfois, vous cherchez un élément qui ne figure pas dans la liste des outils de sélection créée d'avance. Il y a par exemple certains rendements dividendes ou d'autres facteurs que vous recherchez.
Vous pouvez donc créer un outil de sélection personnalisée.
À présent, je vais cliquer sur sélection au lieu de découvrir. Voilà.
Cela permet de créer un outil de sélection personnalisé. Bien sûr, il y a beaucoup d'actions.
Si nous supprimons tous les critères, on peut commencer à partir de zéro. Mettons que je veux m'intéresser aux actions canadiennes uniquement.
Par exemple, un type d'action, par exemple uniquement les actions ordinaires.
Ou plutôt, si je recherche un rendement en dividende en particulier, sur la glissière, mettons que je recherche un rendement d'au moins 4 %, mais parfois c'est trop beau pour être vrai donc je ne veux pas aller au-delà de 10 %. Je peux également sélectionner la capitalisation boursière, le ratio de la dette aux fonds propres. Voici tous les critères qu'il est possible de choisir. Je peux sélectionner un secteur ou une industrie.
Les données financières.
On peut également, si l'on considère le rendement en dividende, examiner le taux de croissance des dividendes.
Par exemple, sur cinq ans, nous voudrions un taux de croissance positif, donc minimum de 5 % pour réduire le nombre de réponses.
Tout cela nous donne 46 actions.
Voici le nom des entreprises.
Leur taux de croissance, le rendement en dividende et le type d'action.
Il est possible d'organiser les résultats en fonction de ce qui m'intéresse. Si je recherche la croissance la plus élevée du dividende, voilà.
Si je veux en savoir davantage sur chaque entreprise, il suffit de cliquer sur son nom, ce qui affiche des informations comportant l'adresse du site web de la compagnie, des détails sur son activité et les raisons pour lesquelles elle a ses résultats. Il y a donc une abondance d'informations selon ce que vous recherchez au niveau des investissements ou des recherches. Il y a toutes sortes de critères que vous pouvez saisir.
- Merci, Caitlin.
- Je vous en prie, Greg.
- Caitlin Cormier est formatrice principale à Placements directs TD. Je vous rappelle que le mois de juin est le mois de formation sur les options.
Pour plus d'informations, vous pouvez balayer ce code QR pour vous rendre à la page d'accueil du mois de formation sur les options. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes.
Que pensez-vous de TC Energy?
- C'est intéressant, j'avais évoqué dans les importantes compagnies de télécommunications avais des ratios de versement de dividendes un peu élevés. TC Energy c'est semblables.
Les investisseurs se demandent si cela va durer comme autrefois. Les agences de notation de crédit ont exprimé des inquiétudes au niveau du bilan de l'entreprise. Toutefois, il y a un an environ, l'entreprise a commencé à prendre des mesures en se serrant la ceinture, en vendant des actifs non essentiels. Elle accomplie des progrès.
Les investisseurs reprennent lentement confiance.
La tendance est positive, on répond aux inquiétudes des investisseurs.
C'est comme les actions de télécommunications, il y a de juteux dividendes, plus de 7 %.
Encore une fois, si les réductions de taux se poursuit, ça devrait être favorable pour ce genre d'action. Le troisième facteur qui intéresse les investisseurs positivement, contrairement à Enbridge, qui transporte surtout du pétrole, il s'agit d'oléoducs, TC Energy et surtout une entreprise de gazoduc.
Si vous considérez la perspective sur cinq à 10 ans, comme solution de remplacement plus propre, des énergies traditionnelles plus polluantes comme le charbon, avec une expansion énorme de la capacité d'exportation de gaz naturel liquéfié en Amérique observer, les investisseurs sont assez optimistes quant aux données fondamentales du gaz naturel en Amérique du Nord à plus long terme, donc TC Energy va bénéficier.
Toutefois, comme je l'ai dit, la tâche n'est pas encore accomplie.
Lorsqu'il s'agit d'assainir le bilan.
Donc il y a une évolution dans la bonne direction, mais il y a encore quelques problèmes à régler.
- À présent, toujours dans le secteur de l'énergie, comment se présente le secteur canadien de l'énergie depuis l'achèvement de la prolongation de l'oléoduc Trans Mountain?
- Tout d'abord, c'est une évidence, c'est positif. (...) 10 % de la production pétrolière canadienne. C'est donc un chiffre très important.
L'achèvement de cette prolongation a déjà un effet sur l'écart entre les pétroles américains et canadiens au fur et à mesure que les difficultés initiales sont réglées d'ici un ou deux trimestres et que l'oléoduc entre en service entre pleinement en service, ce sera vraiment un grand progrès pour l'industrie non seulement à court terme mais aussi à long terme. Donc c'est très positif. Quelles sont les perspectives aujourd'hui?
Le secteur pétrolier, les gros producteurs canadiens, fondamentalement, sont en bon état, en meilleur état que je ne les ai jamais vus de ma carrière. Au niveau de leur structure de coûts, de leur endettement, des éléments qu'ils peuvent maîtriser. Ce sont des entreprises qui font preuve de beaucoup de discipline au niveau des immobilisations. Les coûts d'exploitation.
C'était des éléments qui représentent des problèmes chroniques pour les producteurs américains comme canadiens depuis une dizaine d'années.
Les entreprises dépensaient tellement pour augmenter la production qu'elle avait plus de flux de trésorerie disponible pour leurs actionnaires.
Ces entreprises qui avaient promis d'être beaucoup plus disciplinées et de restituer de l'argent aux actionnaires tiennent cette promesse avec discipline.
Tout ça, c'est positif. Le marché pétrolier semble un peu mou. Le cours du pétrole se porte bien, 80 $ pour le brut de référence américain, c'est un très bon prix. Je pense qu'il y a certaines préoccupations à l'idée que la demande n'a pas été aussi forte cette année qu'on ne l'aurait prévu.
Je dirais qu'il y a une certaine nervosité à l'égard du marché pétrolier, mais globalement, le pétrole continue de se situer dans cette gamme de 70 à 80 $.
C'est un niveau très sain pour ces entreprises.
- Voilà pour le pétrole. À présent, que pensez-vous des services publics?
- Les services publics, depuis que je suis investisseur, le service public était toujours un secteur réglementé où rien ne se passait. Aujourd'hui, à tort ou à raison, elles ont été emportées par la fièvre de l'IA. Tout le monde pense qu'il faudra d'énormes installations et produire transporter beaucoup d'énergie. J'ai l'air de plaisanter mais je ne plaisante pas. Il y aura une augmentation de la demande d'électricité dans l'avenir.
En Amérique du Nord, depuis 20 ou 30 ans, la demande a peut-être augmenté de zéro à 2 % par an.
Il est très probable que d'ici 10 à 20 ans la croissance sera beaucoup plus élevée.
Alors il y a un regain d'optimisme à l'égard de ce secteur. Je mettrai une mise en garde en tant qu'investisseurs, il faut prendre garde aux attentes car si vous prenez un titre comme NVIDIA, la rapidité de son essor au niveau du chiffre d'affaires, expansion des marges, il y a une accélération énorme dans son potentiel de bénéfice.
La plupart de l'univers d'investissement au Canada est composé d'entreprises extrêmement réglementées. Les régulateurs ne vont pas laisser quadrupler ou quintuplé leurs produits en cinq ans simplement parce que la demande d'électricités familiaux.
(...) Le reste sera restitué au client.
Donc une mise en garde.
Il ne faut pas se laisser trop emporter de ce point de vue. C'est un facteur favorable, c'est tout à fait vrai, mais il y a certaines limites. Mais pour en revenir à notre entretien préalable, comme le secteur des télécommunications, des oléoducs et gazoducs, aussi un autre secteur qui rapporte de juteux dividendes de quatre à 6 % selon le titre.
Plus sûr que d'autres industries à cause de la nature réglementée de leur activité.
(...) Si nous entamons cette série de réductions d'ici un an ou deux, cela devrait un facteur favorable pour ses actions.
- Voilà pour le secteur des services publics. Michael O'Brien répond d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Vous pouvez nous poser vos questions tout temps.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Bien que les ventes de véhicules neufs et surpris à la hausse en mai, les automobiles restent sous pression. Anthony Okolie commente l'évolution du secteur.
- Commençons par les chiffres de vente de véhicules neufs supérieurs aux attentes au mois de mai. Les ventes étaient en hausse de 4 % sur 12 mois, soit 16 millions d'unités annualisé. Ces ventes étaient impulsées par le fait que les véhicules plus abordables sont construits par les constructeurs. Les acheteurs deviennent plus sensibles aux prix plus élevé. En outre, au mois de mai, il y a eu des aubaines et des incitatifs plus intéressants pour attirer les consommateurs. Il y a eu également une baisse de production changement de gamme pour Ford et Stellantis. Un certain nombre de mesures prises par les constructeurs.
Toutefois, TD Cowen considère que le deuxième trimestre devrait enregistrer une production en hausse de trois et demis pour cent sur 12 mois une fois de plus.
Malgré les chiffres généraux favorables au mois de mai, les prix des équipementiers demeurent sous pression. Les actions des équipementiers couverts par TD Cowen ont diminué de 4 %, ce qui est tout de même plus favorable que l'ensemble du groupe de pairs.
Les investisseurs s'inquiètent: s'il y a un ralentissement économique, cassant l'impact sur la demande constructeur automobiles? Il y a également des niveaux de stocks qui vont en augmentant, ce qui a contribué à atténuer la hausse des prix, l'amélioration de l'approvisionnement, le nombre de jours d'approvisionnement s'établit à 51 en avril par rapport à 48 au mois de mars, donc les niveaux de stocks augmentent. Il y a également des inquiétudes croissantes quant au ralentissement du taux d'adoption des véhicules électriques on n'en entend beaucoup parler dans les actualités. Tesla et d'autres constructeurs comme Rivian affichent des ventes moins élevées pendant les derniers trimestres. Ford et GM ont réduit la production de véhicules électriques à cause de la demande inférieure aux prévisions. Par ailleurs, les constructeurs automobiles s'intéressent plus aux véhicules hybrides et à instance aux marges plus élevées.
Enfin, les perspectives de to plus élevés plus longtemps, il est moins certain que la Fed va réduire les taux et à quel moment, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les taux d'emprunt.
TD Cowen prévoit que le cours des actions demeurera volatile. En revanche, les ventes et la production d'Amérique du Nord sont résiliente et se rapproche des moyens historiques.
- Merci pour cette analyse. Quels sont les risques pour le secteur?
- Parmi les risques clés quant aux objectifs de cours pour les actions, une dégradation importante de la situation économique, une aggravation dans la santé financière des consommateurs, la concurrence potentielle, la perte de parts de marché ainsi que des technologies perturbatrices, certains des risques clés.
- Merci Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur les marchés. L'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume montre l'écart le plus important entre deux titres dans le secteur des produits de base.
First Quantum recule un peu aujourd'hui de près de 3 %. Kinross Gold progresse de 4 %.
Dans le complexe de l'énergie, la situation est mitigée. CNQ, Cenovus en hausse de 1 % environ.
Dans le secteur financier, la situation est inégale. Manuvie progresse, un peu plus de 1 %.
Aux États-Unis les marchés sont prudents tandis que nous nous apprêtons à tourner la page du premier semestre. Demain matin, l'indice de consommation personnelle, l'indicateur préféré de la Fed va paraître et l'investisseur se demande quel en sera la teneur. NVIDIA, qui a énormément progressé depuis un an et demi et qui fascine marcher, recule un peu depuis quelques séances.
L'action est en baisse de 1/2 %.
Amazon progresse de trois et demis pour cent. Je pense que le cours de l'action a atteint un nouveau record à la clôture hier. CVS est en baisse d'environ 4 %. Les chaînes de pharmacie américaine connaissent une période difficile. Michael O'Brien répond à vos questions sur les actions canadiennes. Est-ce qu'il y a des secteurs du secteur minier sont intéressants aujourd'hui?
- Ils le sont tous. Je me rappelle, lorsque j'étais plus jeune, (...) depuis lors la situation était défavorable depuis un an les choses commencent à remonter.
L'or, on pourrait traiter une longue liste des raisons pour lesquelles l'or parvient au niveau actuel, mais c'est excellent. Il y a beaucoup d'optimisme à l'égard des producteurs d'or. Et quand on parle des métaux vils plus traditionnels, encore une fois beaucoup d'optimisme à l'égard du cuivre, cinq à 10 ans, je n'ai jamais trouvé quelqu'un qui soit inquiet quant au cuivre d'ici cinq à 10 ans.
À l'heure actuelle, il y a eu une évolution assez spectaculaire du prix du cuivre depuis un mois. Il a tout à coup bondi de quatre dollars à cinq dollars la livre en quelques instants.
Il y a eu un recul mais c'est un niveau très sain.
Les cours du cuivre dans l'immédiat sont très solides et les producteurs de cuivre devraient réaliser de bons bénéfices et devrait pouvoir générer suffisamment de flux de trésorerie pour développer et aménager la prochaine génération domine, ce que plusieurs d'entre eux essayent de faire.
Ce qui crée un plancher pour les actions compte tenu des reculs prévisibles. On est à 4,30 aujourd'hui, on pourrait très bien ta 4,95 dans un mois.
C'est très volatile ces jours-ci.
Je crois qu'il y aura sans doute niveau de soutien, niveau plancher pour les actions auxquelles se maintiendront les investisseurs qui ont un horizon plus long. Ils sont optimistes quant aux perspectives pour le cuivre, songeant à l'offre et la demande et la tendance à l'électrification, à la construction de centres de données, la consommation d'électricité attribuable l'intelligence artificielle. Si tout cela se réalise, il y aura de toute évidence une demande supplémentaire de cuivre. Ce sont des actions très cycliques qui peuvent beaucoup progresser rapidement et reculer tout aussi rapidement et dans une mesure tout aussi grande, mais il s'agit d'un facteur positif à plus long terme qui pourrait aider ses actions à se maintenir lorsqu'il y aura ce genre de passage à vide.
- Demain, nous allons montrer un certain nombre de bons moments de la semaine, vous êtes notre dernier invité en direct pour le premier semestre.
- Il faut faire preuve de patience à l'égard du deuxième semestre. Je crois que l'économie canadienne va sortir d'une période de ralentissement marqué depuis un oan ou deux.
Le marché va finir par emboîter le pas.
Nous avons beaucoup d'action et de secteur sur le marché canadien qui suscite des attentes modestes. Donc patience.
- Merci Michael.
- Je vous en prie.
- Merci à Michael O'Brien de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, nous reviendrons demain sans invité en direct, mais Anthony Okolie et Susan Prince se joindront à nous. Nous avons beaucoup de sujets de conversation demain. Le rapport de la Fed, débat présidentiel ce soir, nous verrons la réaction des milieux financiers. Et puis, nous allons tourner la page du premier semestre boursier 2024. Il s'est passé beaucoup de choses. En ce qui concerne notre émission d'aujourd'hui, merci et à demain!